Sur les traces de la méthode scientifique

On imagine souvent le scientifique comme un enquêteur. Un homme ou une femme à la recherche de la vérité, qui se lance sur une piste, collationne des indices, bifurque, récolte des preuves, bifurque encore et, un jour, trouve. Puis cherche d’autres pistes.

L’image serait trompeuse si l’on oubliait que certaines enquêtes sont « classées sans suite » et d'autres rouvertes quand de nouvelles données surgissent. Elle serait aussi trompeuse si l’on oubliait que l'enquête se mène dans un labyrinthe et que le scientifique-détective doit savoir faire des détours pour trouver l'issue à son problème. Trompeuse encore si elle taisait que ce labyrinthe est en constante expansion et que, chemin faisant, à l'intérieur, des murs tombent tandis que d'autres s'érigent.

La science est tout à la fois capable de douter et de connaître. C’est même pour mieux connaître qu’elle s’exerce à douter. Un travail toujours recommencé, une attitude face au monde. Elle a, pour cela, ses règles, complexes et complémentaires, qui toutes concourent au même objectif de vérité. Au-delà des évolutions historiques et nuances entre disciplines, le chercheur-enquêteur n'a lui-même qu'une seule méthode pour s'en approcher : entrer dans le labyrinthe, avec ses outils, et évoluer en lui, avec rigueur. Suivons-le.

Article « Méthode scientifique : une longue histoire toujours en cours »

Article « From the bench to the bedside… to the bench again »

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Article « Entre mers et aquariums »

Article « Entre modélisation et expérimentation : un cercle vertueux »

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